Lettre mars - 110eme -
Bonjour, Bonsoir
"L'amour est une plante de printemps,
qui parfume tout de son espoir, même les ruines où il s'accroche."
Gustave Flaubert
William Blake dit que "nous sommes mis sur terre un bref instant pour apprendre à supporter les éblouissants rayons de l'amour". Marius Grant écrivait : "Je crois à l'influence des hommes silencieux et rayonnants et je sais par expérience que ces hommes sont rares. Ils donnent cependant de la saveur à notre monde.... Rien ne sera perdu aussi longtemps qu'il y aura de tels hommes. S'il est un souhait que nous devons exprimer aujourd'hui, c'est celui de voir en nous-mêmes des commencements de contemplation."
Ces textes nous montrent que dans la méditation il ne faut chercher ni "une méthode" ni un "système", mais cultiver une "attitude", un "regard" : l'ouverture, l'attention, le respect, l'attente, la confiance, la joie,.... Certains sont sans doute doués pour la méditation, la prière méditative. Ceci n'est pas fréquent de nos jours. La plupart des gens ont à apprendre à méditer. Il y a des manières de méditer. Mais il ne faut pas nous attendre à trouver des méthodes magiques, des systèmes qui font s'évanouir toutes les difficultés et tous les obstacles.
Il est parfois très difficile de méditer. Si nous supportons paisiblement les difficultés dans notre pratique et attendons patiemment l'heure de la "grâce", nous pourrions bien découvrir que la méditation est une expérience pleine de joie. Il ne faut cependant pas juger de la valeur de notre méditation sur ce que nous y "éprouvons". Une méditation difficile et apparemment sans fruit peut en réalité être de bien plus grande valeur qu'une autre qui est facile, heureuse, lumineuse et apparemment très réussie.
"C'est pourquoi l'humilité et l'accueil docile à de sages conseils sont très nécessaires dans la pratique méditative. La seule difficulté est que dans la vie spirituelle il n'y a ni trucs ni raccourcis. Ceux qui dès le début pensent "qu'ils savent", ne parviendront jamais en réalité à rien savoir ! En s'observant eux-mêmes, et en essayant de se convaincre de leur progrès, ils deviennent prisonniers d'eux-mêmes. Ils sont pris au piège de leur propre vide et futilité et ils restent impuissants. L'acédie succède à l'enthousiasme de l'orgueil et de la vanité spirituelle.
Le remède, c'est de faire un long chemin dans l'humilité et la componction ! Nous ne voulons pas être des commençants. Mais il faut nous convaincre du fait qu'en réalité nous ne serons toute notre vie que des commençants !" nous rappelle Thomas Merton, un grand bonhomme.
Loin d'être des hommes irréprochables, les Pères du désert étaient aussi saisis de passions, comme la colère. Mais ils tentaient toujours de promouvoir la notion de mesure. "Ils le font en équilibrant les quatre fondamentaux que sont la sobriété, le souci de l'autre, la méditation et la garde du cœur, note Jean-Guilhem Xerri. En effet, s'il n'y a que la sobriété, on devient un athlète de l'ascèse mais la vie devient un enfer. Si je ne suis que dans le souci de l'autre, très engagé, je vais m'épuiser et j'épuiserai les autres. Avec la seule méditation, je vais me la jouer "super moine zen" et je serais pour le coup complètement narcissique. A n'être que dans l'attention à ce qui nous passe par la tête, on devient vite asocial. Ces attitudes ont donc besoin d'être reliées les unes aux autres pour s'équilibrer et être puissantes."
Notre nature profonde a besoin de ça pour son équilibre intérieur, psychique, nécessaire pour déployer le souffle, le prana, l'énergie de vie qui est en nous. A méditer donc....
Autre sujet de méditation: la place de nos relations aux autres. "Si les autres vous ennuient, vous fatiguent, vous sont douloureux, il est peut-être temps d'aller voir quelqu'un. Ce peut être le signe d'une vraie souffrance psychologique. Même dans la méditation, si on ne se concentre que sur soi et sur Dieu (appelez-le comme vous voulez), il y a indice d'un manque de prise de conscience de ce qu'est sa vie en réalité. La spiritualité, c'est passer de l'image à la vie. La vie intérieure, ce n'est pas quelque chose à atteindre mais à laisser croître. La faire croître n'est pas à notre main, mais ce qui est de notre responsabilité, c'est de créer les conditions pour. Et cette observation de l'esprit qui se déploie amène à l'émerveillement." Voilà, c'est dit, au boulot !
Revenons à présent au monde d'après. Comme d'autres, le monde culturel doit se renouveler s'il ne veut pas crever. Amis artistes, le monde d'avant c'est fini. Faut inventer le nouveau, autrement, en plus petit, dehors, au coin des rues, dans les jardins,.... Et puis entre nous soit dit, les artistes fortunés, les stars du showbizz, pourraient faire un geste envers les intermittents, les précaires du spectacle. Créer une caisse de solidarité : du pognon, certains artistes en ont à foison.... Vous avez dit fraternité ?... C'est le moment de le prouver. Alors seulement nous pourrons dire : "Bravo l'artiste !".
Rappelez-vous. Qui nous a dit le 16 mars 2020 : "Retrouvez aussi ce sens de l'essentiel. Je pense que c'est important dans les moments que nous vivons. La culture, l'éducation, le sens des choses est important." C'est Emmanuel Macron quand il nous a annoncé le début du premier confinement. Avons-nous suivi ses conseils ? Où en suis-je aujourd'hui, un an après ? Dans quel état j'erre ?.... Les confinements fonctionneront-ils comme des kairos ou des moments favorables pour le passage au "monde d'après" ? C'est notre pensée qui doit d'abord se déconfiner !
Ensemble, mettons en œuvre notre futur. Échappons aux imaginaires catastrophistes comme aux plans (foireux) sur la comète. Dans le débat public, la déraison et le complotisme occupent une place envahissante, qui sont une menace sérieuse pour la démocratie. On prend enfin conscience que la seule chose qui compte fondamentalement, ce sont les relations sociales de confiance que l'on peut nouer les uns avec les autres. Certes il faut tendre vers une forme d'autosuffisance, mais en ayant conscience qu'on n'y arrivera pas, pour une simple et bonne raison : nous avons besoin des autres. Seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin (aussi valable politiquement). Choisissons de montrer ce qui va, les initiatives - récentes et lointaines - qui sont déjà à l'œuvre pour le monde d'après. On peut bâtir la société que l'on désire, en étant dans l'action, et pas seulement dans la cogitation intello !
L'anagramme de militer, c'est limiter ! Très souvent dans mes Lettres, je vous donne le site Internet d'initiatives qui sont déjà dans l'autre monde, celui qui vient.... En 2021, branchez-vous sur les good vibes, les bonnes nouvelles, les bonnes émissions, les bons médias, les bonnes chaînes de télé, les bonnes personnes.... Et si de temps en temps, ça chauffe trop dans le ciboulot, alors fumez un petit pétard (mieux que le pastis !), ou mieux prenez du CBD, relaxant sans l'effet psychotrope du joint, ou relaxez-vous à l'huile de chanvre. Bref, on a tout sous la main pour rester zen !
Dans ma Lettre de janvier, je vous ai fait part du danger, pour l'être en devenir que nous sommes, des groupes. De la nécessité de s'extraire à un moment de toute pensée de groupe, d'exister par soi-même, sans appartenance figée à une identité groupale. Une amie du Gard vient de me faire parvenir ce texte de Carl-Gustav Jung. Sans commentaire.
Pensées tardives
…."La société secrète est un chemin intermédiaire sur le chemin de l'individuation ; on confie encore à une organisation collective le soin de se laisser différencier par elle ; c'est-à-dire que l'on n'a pas encore discerné qu'à proprement parler c'est la tâche de l'individu, de se tenir sur ses propres pieds et d'être différent de tous les autres.
Toutes les identités collectives, qu'elles soient appartenance à des organisations, professions de foi en faveur de tel ou tel -isme, etc., gênent et contrecarrent l'accomplissement de cette tâche. Ces identités collectives sont des béquilles pour des paralytiques, des boucliers pour anxieux, des canapés pour paresseux, des pouponnières pour irresponsables, mais tout autant des auberges pour les pauvres et des faibles, un havre protecteur pour ceux qui ont fait naufrage, le sein d'une famille pour des orphelins, un but glorieux et ardemment escompté pour ceux qui ont erré et qui sont déçus, et une terre promise pour les pèlerins harassés, et un troupeau et une clôture sûre pour brebis égarées, et une mère qui signifie nourriture et croissance.
C'est pourquoi il serait erroné de considérer ce degré intermédiaire comme un obstacle ; il représente au contraire et encore pour longtemps, la seule possibilité d'existence de l'individu qui, aujourd'hui plus que jamais, se retrouve menacé d'anonymat. Cette appartenance à une organisation collective est si importante à notre époque qu'avec un certain droit, elle paraît à beaucoup être un but définitif, tandis que toute tentative de suggérer à l'homme un pas de plus sur la voie de l'autonomie personnelle est considérée comme présomption ou défi prométhéen, comme phantasme ou comme impossibilité.
Mais il peut advenir que quelqu'un, pour des motifs de poids, se voit contraint de chercher sa route, par ses propres moyens, vers des horizons plus larges, parce qu'il ne trouve dans aucune des formes, aucun des moules, aucune des enveloppes, dans aucune des manières de vie et des atmosphères qui lui sont offertes, celle qui lui convient. Dès lors, il ira seul, représentant sa société à lui. Il sera sa propre multiplicité qui se compose de nombreuses opinions et de nombreuses tendances qui ne vont pas nécessairement toutes dans le même sens. Au contraire, il sera dans le doute avec lui-même et il éprouvera de grandes difficultés pour amener sa propre multiplicité à une action homogène et concertée. Même s'il est extérieurement protégé par les formes sociales d'un de ces degrés intermédiaires dont nous venons de parler, il n'en possède pas pour autant une protection contre la multiplicité intérieure qui le désunit d'avec lui-même et qui le pousse à s'en remettre au détour que représente l'identité avec le monde extérieur…" (Extrait de "Ma vie" de C.G. Jung)
"Nous sommes si brefs. Un pissenlit d'un jour.
L'enveloppe d'une graine ricochant sur la glace (...).
Je ne sais pas pourquoi il nous est donné d'être tellement mortels
et d'éprouver tant de sentiments.
C'est une blague cruelle et magnifique."
Louise Erdrich
Des livres et vous
"La petite dernière" Fatima Daas (premier roman autobiographique coup de poing sur l'acceptation de soi)
"Saturne" Sarah Chiche (écrivaine thérapeute qui touche par sa quête de vérité, sa sensualité, pour renaître à la joie)
"Le vieux qui lisait des romans d'amour" Luis Sepulveda (ce livre est une merveille)
"L'homme aux loups" Freud
"L'Heure du loup" Ingmar Bergman
L'écrivain-poète Joseph Ponthus s'en est allé, à 42 ans. Lisez son long poème fraternel A la ligne + Feuillets d'usine + À l'inconnue qui nous dévore, hommage à Xavier Grall.
Relisez Philippe Jacottet, la justesse d'une voix : il nous quitte à 95 ans.
Sites
Musiques
"Skin in the Game" David Linx (voix souple et timbrée, mélancolie sensuelle)
"Fletcher Moss Park" Matthew Halsall (superbe trompette jazz cool méditative top Yoga !)
"Frédéric Chopin. Etudes et ballades" Roustem Saïtkoulov (voyage en pureté musicale)
Tonton David, figure du reggae en France, nous a quittés à 53 ans... "Chacun sa route , chacun son chemin !"
"La santé de l'homme est le reflet de celle de la Terre."
Héraclite
"A notre époque, les engouements ne manquent pas dans la vie spirituelle. Une année, on nous dit que les neuvaines nous apportent la solution que nous attendons, une autre année ce sont les retraites, et une troisième année, les centres de méditation. De vrais croyants nous disent que le culte de leur choix est la seule réponse aux difficultés de la vie. Les partisans de l'occultisme promettent le salut dans les étoiles ou dans l'ancienne sagesse orientale. La communauté thérapeutique offre des rencontres-marathons ou des ateliers dans lesquels on se libère des pulsions de colère afin de purifier son âme. Maintes et maintes fois, les gens essaient des cures, des cultes et des exercices psychologiques, puis finissent régulièrement par les rejeter. Ils sont à la recherche de ce qui leur permettra de se sentir bien, de stabiliser leur perspective, et de donner une signification et une direction à leur vie.
Mais, si nous ne sommes pas des spirituels là où nous sommes et tels que nous sommes, nous ne sommes pas du tout des spirituels. Nous sommes simplement des consommateurs du dernier gadget spirituel qui engourdit nos idées déjà confuses mais n'apporte jamais la plénitude à nos esprits ni la liberté à nos cœurs. Nous n'avons d'autre accès à la "vie bonne", si ce n'est maintenant, si ce n'est ici. La vie ici et maintenant est tout ce que nous avons, nous tous sans exception : c'est à partir d'elle que nous avons à faire de la sainteté un style de vie normal, qui ne soit pas contraire à la nature." Paroles vraies et bénies de Joan Chittister, bénédictine.
Vous en voulez encore ?! "Le moine recherche la sainteté pour ici et maintenant ; il ne s'empêtre pas de régimes alimentaires étranges ou de dévotions ésotériques ou de faux sacrifices qui portent atteinte à sa personnalité profonde. Le vrai moine marche dans la vie avec une âme dégagée, alerte, éveillé, plein de reconnaissance et il n'est que partiellement chez lui."...
Mes amis, trouvons une spiritualité, notre spiritualité, qui nous apporte des clés quand nous cherchons une réponse aux problèmes écologiques, pour trouver notre chemin à travers le fourré des relations humaines, pour nous dire comment faire face aux caprices de la vie, pour expliquer notre dépression et notre frustration et notre ennui dans la vie spirituelle. Pour nous aider à libérer notre esprit de nous-mêmes !
Enfin, aimons-nous, aimons les autres, aimons la vie, nom d'un pangolin !
S'ouvrir à l'expérience contemplative ? Facile à dire. Mais comment fait-on ? Premièrement : cultiver la solitude, le silence. Pour nous guérir de la dispersion, de la superficialité. Deuxio : développer l'attention, apprendre à être entièrement présent, amplifier notre capacité de perception, apprendre à nous libérer des discours de notre esprit qui dans 90% des cas fonctionnent comme des préjugés, sorte d'automatisme qui filtre la réalité et qui nous en sépare. Apprendre à nous distancier de nos pensées, de leurs discours pour guérir de notre habitude de tout préjuger . Enfin, nous décentrer, suspendre, mettre entre parenthèses, arrêter un moment nos tendances réactives. En nous exerçant à prendre ce qu'on nous donne, en ne nous accrochant à rien. Quand on réunit les trois, on peut alors parler d'expérience contemplative. J'ai lu cela dans quantité de livres, articles; entendu dans moults conférences, colloques. Facile à dire... À pratiquer....
Plusieurs d'entre vous me demandent pourquoi j'écris, non seulement ces Lettres depuis 110 mois, mais depuis 30 ans. L'écriture sert à me rendre vivant. Il me vient des humeurs, des indignations, des joies qui me donnent l'envie d'être partagées. Garder pour soi ne sert pas à exister vraiment. J'y retrouve le sel de la vie au quotidien. J'y vois comme un rendez-vous qui ne se manque pas. Les mots lus n'ont pas la démesure imbécile et lâche de ceux posés sur les écrans. Cet espace d'écriture ne rend pas indifférent. Ce n'est pas essentiel de s'y reconnaître, seulement de s'asseoir et écouter battre l'esprit du stylo ! Il est bon d'apprendre de l'autre.
Pour mes 63 ans, je me suis offert un cadeau qui n'a pas de prix, que je désirais depuis 2/3 ans : j'ai entrepris un accompagnement spirituel pour relire mon chemin intérieur. Que du bonheur. Demander de l'aide, ce n'est pas abandonner. C'est refuser d'abandonner.
A votre avis, c'est quoi la plus grande perte de temps ? Se comparer aux autres. Ecoutons davantage nos rêves que nos peurs. Notre manière de réagir aux choses est notre plus grande liberté. Apprenons à vivre le moment présent : trouver un endroit calme, fermer nos yeux, respirer.... Les relations humaines, c'est étrange : on voit seulement l'extérieur des gens, mais presque tout se passe à l'intérieur. La plus grande des gentillesses, c'est d'être gentil avec soi. Souvent, la personne à qui l'on pardonne le moins, c'est nous-même. Rien ne vaut la gentillesse, elle domine paisiblement tout le reste. Nous n'avons pas besoin d'être extraordinaire pour qu'on nous aime.... Parfois, le simple fait de se lever et d'avancer est courageux et magnifique.
Impossible de terminer cette lettre sans avoir une pensée émue pour une belle personne à qui j'ai fait connaître la Bretagne profonde, finistérienne, au point qu'il a quitté son ermitage pyrénéen pour venir au bord de l'eau bretonne. Il nous a quittés il y a deux ans, le 25 février, laissant un trésor de livres à lire, relire, prendre quand bon nous semble. Il avait 65 ans. Philippe Mac Leod, on t'aime. Extraits : " Ce n'est pas en jetant des ponts qu'on rejoint les autres, mais en creusant des tunnels. Non plus en me fuyant, en multipliant les contacts, mais par le fond, par le centre, par ce qui ne s'entend pas, pour rejoindre en l'autre son visage caché et le toucher avec ce qui en moi-même se révèle le moins tangible : là où nous sommes un, là où vraiment nous sommes frères, vivant de cette vie secrète qui nous abreuve d'une même sève."
La plus grande illusion, c'est de penser que la vie doit être parfaite. La vie est difficile, mais nous sommes aimés. Sincèrement, nous avons souvent l'impression de n'avoir rien d'intéressant à dire. Être sincère est toujours intéressant ! Que faire quand notre coeur souffre ? L'envelopper d'amitié, de larmes et de temps, jusqu'à ce qu'il soit à nouveau plein d'espoir et heureux. N'oublions jamais que nous sommes importants, que nous sommes aimés, et que ce que nous apportons à ce monde, nous seul peut l'apporter. La haine fait beaucoup de bruit, mais il y a dans ce monde plus d'amour qu'on l'imagine.
Je vous envoie du courage et de l'amour. C'est vieux jeu, mais indispensable sur la voie de l'ataraxie, ou l'art d'être heureux ! Arrêtons d'être durs envers nous-mêmes. Cessons d'être nos propres bourreaux.
"Nous vivrons ce que nous changerons !" : slogan historique de la CFDT... qui n'a jamais été autant d'actualité !
Bises printanières,
Jacques
PS : vous êtes environ 1140 "belles" personnes à recevoir mes Lettres (sur 1656 contacts). Un réseau humain et convivial inestimable. Je vous en remercie encore. Je me permets donc de vous solliciter.
Je suis en quête d'un "ermitage", un cabanon autonome, simple, dans un cadre de nature, loin de l'agitation humaine et du bruit, afin d'y résider quelque temps entre le printemps et l'automne de cette année, pour écrire mes "mémoires".
A 33 ans, j'ai écrit sur mes 30 premières années de vie : cela m'a pris 9 mois (le temps d'une grossesse !).
A présent je veux (ac)coucher les 30 suivantes.
J'étudierais toutes propositions, et conditions.
D'avance merci.
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