Bonsoir, Bonjour
"Pour accéder à la postérité,
on est pas obligé d'être un génie ou un roi,
il suffit seulement de planter un arbre..."
???
"L'humilité et l'humour sont un bon
rempart et une grande force pour ne pas se croire "arrivé"
spirituellement, ou se croire dans "la" vérité, ou bien encore se
prendre pour quelqu'un qui détient un "pouvoir". Ils nous permettent de
vivre avec les contradictions que l'on porte tous en soi et qui font
partie de notre bagage de vie. Ils nous gardent de trop dépendre de
l'opinion que l'on a de nous et de nous prendre trop au sérieux (la Vie est sérieuse, mais pas l'être humain...).
L'humour et l'humilité sont des qualités essentielles pour la vie
spirituelle. Des valises, nous en traînerons toujours avec nous. Même en
les réduisant beaucoup, il en restera toujours à tirer tout au long des
étapes de notre vie.
Nous sommes nés pétris de contradictions et nous vivons avec des
paradoxes. Je reste dubitatf quand quelqu'un me dit avoir une relation
sans failles ni doutes ni conflits. Je pressens là une tentative de se
convaincre de quelque chose à quoi peut-être on ne croit pas vraiment.
Dans toute relation, mais surtout dans celles investies de notre
identité et de notre espoir dans l'avenir, nous sommes continuellement
amenés à des degrés nouveaux et changeants de connaissance de soi. Il en
va de même de ceux avec qui nous sommes en relation.
Même dans nos relations les plus profondes, où s'est développée une
communion intime, nous restons des personnes différentes, chacune
portant ses propres poids. Nous évoluons rarement au même rythme ou de
la même manière, et nous ne sommes jamais en synchronisation permanente.
Nous cherchons tous, toutes, l'amour, qu'on le nomme ou pas. Celà,
l'ego ne peut pas le comprendre parce qu'il veut posséder (ma femme, mon homme, ma bagnole, ma maison,...)
ce qu'il recherche, s'il le trouve ou quand il le trouve. On ne sera
jamais pleinement satisfaits, même en trouvant ce que l'on recherche.", nous confie le directeur spirituel Laurence Freeman.
La beauté est de découvrir qu'il s'agit toujours d'un premier pas.
L'individu sommeille par manque d'imprudence.
Ou bien encore, comme nous le dit Pamela Adlon, actrice et scénariste : "Mieux
vaut ne pas prendre la vie au sérieux. C'est un coup à perdre la boule.
Je veux rire de mes propres angoisses, les regarder de si près que je
finis par en discerner l'absurdité et l'ironie. L'autodérision est la
plus radicale des thérapies."
A méditer....
"J'ai
jeté les fondements d'une oeuvre magnifique. Tout homme a un Secret en
lui, beaucoup meurent sans l'avoir trouvé, et ne le trouveront pas parce
que, morts, il n'existera plus, ni eux. Je suis mort, et ressuscité
avec la clef de pierreries de ma dernière Cassette spirituelle. A moi maintenant de l'ouvrir en l'absence de toute impression empruntée, et son mystère s'émanera en un fort beau ciel.
J'ai voulu te dire simplement que je venais de jeter le plan de mon
Oeuvre entier, après avoir trouvé la clef de moi-même - clef de voute,
ou centre, si tu veux, pour ne pas nous brouiller de métaphores -,
centre de moi-même, où je me tiens comme une araignée sacrée, sur les
principaux fils déjà sortis de mon esprit, et à l'aide desquels je
tisserais aux points de rencontres de merveilleuses dentelles, que je
devine, et qui existent déjà dans le sein de la Beauté".
Ce dessein ultime, Stéphane Mallarmé
l'a aperçu et compris dès le milieu des années 1860 : il avait alors à
peine 25 ans. En peu de phrases, une magnifique leçon de Yoga façon K.G.
Durchkeim dans "Le centre de l'être"....
"Dans le silence et la solitude,
on n'entend plus que l'essentiel."
Camille Belguise
Enlivrez-vous :
"Le prince à la petite tasse" Emilie de Turckheim (superbe exemple de fraternité à travers l'accueil d'un réfugié dans une famille bobo)
"Pour et contre l'amour" Jean-Claude Lavie (97 ans, psychanalyste, une légèreté admirable pour parler d'amour)
"L'étranger qui vient. Repenser l'hospitalité" Michel Agier (dans l'air du temps...)
"Psychologie de la connerie" Jean-François Marmion
"Fonctionner ou exister ?" Michel Benasayag (comment exister et pas seulement fonctionner ?... Brûlant et abyssal...)
"Je t'ai oubliée en chemin" Pierre-Louis Basse (le deuil d'un amour par la marche : poignant)
"A la ligne : feuillets d'usine" Joseph Ponthus (expérience de l'esclavage moderne en Bretagne...)
Sites
www.kerterre.org (en 29 sud)
lacampagne.mobicoop.fr (à soutenir face à Blablacar...)
www.assodeployersesailes.fr (une école autrement en 29 sud)
www. collectifdelafleurfrancaise. com (des fleurs locales et de saison)
|
Musiques :
"Tango nuevo revisited" Javier Girotto Trio ( caresses argentines...)
"Aksham" Aksham (album plein de poésie, porté par la voix troublante d'Elina Duni)
"Songs from a world apart" Lévon Minassian/Armand Amar (doudouk planant arménien + orchestre symphonique)
"LP5" Apparat (voluptés synthétiques : calme sophistiqué, volupté orchestrale)
"Cinderella" Wilhem Latchoumia (le type de disque à offrir à la personne que l'on aime...)
"Mon adversaire, c’est la finance,
mais c’est surtout l’indifférence.
N'ayons plus peur !"
François Ruffin
(député atypique, revue Fakir, film "Merci patron !")
Principe de réalité : trois millions d'enfants vivent sous le seuil de pauvreté en France ! Trente mille sont sans domicile, 264 000 sont des enfants de l'Aide sociale à l'enfance. Et celà en France, pays soi-disant riche et des droits de l'enfant.... Les enfants en danger n'ont pas de gilets jaunes ! (Association ASMAE)
Autre réalité : depuis 12 années que notre association EPHATA existe, que j'écris ma Lettre mensuelle,
que j'envoie des pièces jointes, de temps en temps je reçois un mèl
incendiaire pas piqué des hannetons ! Le côté désolant est la provenance de ces
mèls : quasi uniquement la gent féminine, et que des dames qui sont dans
le développement personnel en tant que professionnelles ! Alors les
filles, on a (encore) des comptes à régler avec les hommes ou quoi ?!... "Femmes, je vous aime", chante Julien Clerc... (et moi avec lui).
Notre ami Pierre, de Brest, 68 ans, s'en est allé rejoindre le Paradis Blanc de Michel Berger.... L'un de ses derniers textes ci-dessous. Merci pour les très nombreux groupes que tu as (ré)animé
Pierre, les vacances passées ensemble avec Muriel, ta muse, dans des lieux
communautaires provençaux isolés dans lesquels tu jubilais
de bonheur.... En pièce jointe, l'un des derniers écrits de Pierre.
Depuis janvier, sont parties six belles connaissances que j'appréciais, entre 60 et 68 ans... alors je dis "merde" quoi !
"Je suis regard perdu
Je trahis un sourire
Je suis fatigue pesante
Je bondis sur la légèreté d’un trait
d’amour
Je suis frémissement
imperceptible
J’annonce une tempête
de rires joyeux
Je suis à bout de
souffle
J’époumone des alléluias sublimes
Je suis bras brisé par
la douleur
Je tends mon arc jusqu’aux étoiles
La source est là où je
m’affale
La lumière est là où je
ferme les yeux
Le feu est là où
s’éteint la vie
L’éternité est là où repose mon âme."
Paroles d'un grand Yogi sans le savoir, qui vient de nous quitter à 87 ans : "Je n'ai jamais rien pris au séreux, je n'ai pas grand chose à dire et je ne sais pas le dire." Jean-Pierre Marielle
Vivre, c'est savoir dire merci. Alors, merci pour votre fidélité... au groupe de parole, aux cours de yoga, à la Lettre, à vous-même et au reste....
Salam aleikoum (que la paix soit sur vous)
Salam aleyna ! (que la paix soit sur nous)
Jacques
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