Bonsoir... Bonjour
« Le temps est comme une rivière qui coule.
L'eau ne passe jamais deux fois entre vos pieds.
Tout comme la rivière, les instants présents ne repasseront jamais.
Chérissez tous ceux que la vie vous donne ! »
...
Avant que je n'oublie, tout de suite vous inviter à un concert éblouissant, émouvant, gratifiant pour l'âme. Une fois de plus j'ai suivi mon intuition, pour mon anniversaire, de m'offrir ce plaisir, sans savoir si ce moment me plairait. Et je me dois de vous dire que j'en ai été "retourné" de bonheur, de profondeur. Nous étions cet après-midi-là 700 à communier avec sa voix, ses textes, son sourire, son humour, sa présence. Alors, si elle passe par chez vous, ne manquez surtout pas Sarah McCoy ! Magnifique cadeau d'anniversaire....
"L’une des principales caractéristiques du développement personnel et spirituel devrait toujours être l’humilité. Car l’humilité nous enseigne à demeurer dans l’amour, dans le non-jugement, l’authenticité, la vulnérabilité, le respect, l’accueil. Dès que notre ego prend trop de place dans notre vie spirituelle, nous ne sommes déjà plus dans notre spiritualité ! Et ce n’est pas parce que nous tentons d’aider les autres de notre mieux que nous sommes meilleurs qu’eux. L’enseignement doit rester un geste d’amour, pas d’ego supérieur." Diane Gagnon
Comme dirait l'autre, il convient d'éthériser nos vies et d'affiner nos perceptions. Ne nous contentons pas de la norme dont l'anagramme est MORNE ! Ne pas s'embourber dans le monde mais y vagabonder, voilà la clef ou une des clefs mes amis. Comme nous le conseille Rimbaud : "Je vous souhaite d'étreindre la réalité rugueuse !"
"Quel drôle de zèbre celui-là (ou celle-là) !". Peut-être avez-vous entendu ce qualificatif à votre encontre lorsque vous étiez enfant, adolescent.e, et même adulte ? Moi, oui. De nombreuses fois étant gamin, ado et adulte, de la part des adultes "raisonnables". Or, depuis peu, les "zèbres" sont reconnus, des livres écrits sur leur personnalité atypique voire dérangeante. Des assos se créent pour leur venir en aide à l'école, dans la vie. C'est quoi un "zèbre" ? "C'est une personne aux émotions à fleur de peau, à la pensée foisonnante, débordante, voire envahissante, et qui sort des cadres." souligne Isabelle Coisy, thérapeute. Une sensibilité extrême, dérangeante parfois, autant dans l'éducation que dans la vie en société. Une hypersensibilité qui peut amener ces individus à vivre dans la souffrance et à se sentir incompris, car leur fonctionnement diffère de celui des autres. A tous les zèbres prisonniers d'eux-mêmes, je vous dis "croyez en vous", développez vos talents, assumez votre différence. Devenez des zèbres zen !
Le Net sans Google, c'est possible. Certains y arrivent, pourquoi pas nous ? Il nous suffit de dénicher un navigateur indépendant et... efficace. Possible mais compliqué. Firefox, Chromium, Brave, Tor, DuckDuckGo, Disconnect Search, Gibiru, Exalead, Ecosia, et en France Qwant, Ecogine, Lilo. A nous de jouer !
Autre attitude de consommateur éclairé et concerné : on peut agir en choisissant où placer notre argent. Car c'est là que se loge la plus grande partie de notre empreinte carbone ! Aujourd'hui, les grandes banques françaises continuent à financer massivement les énergies fossiles. Selon Oxfam, les six plus grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE, La Banque Postale, Crédit Mutuel-CIC) ont consacré 62,5% de leurs investissements au gaz et au pétrole, et 8,5% au charbon, contre 19,6% pour les énergies renouvelables en 2016-2017. (source : Télérama 3652 du 08/01/20 page 8). Faîtes comme moi : optez pour le Crédit Coopératif !
Autre coup de gueule salutaire (et libertaire). Je suis un bon vivant et je suis contre cette mise en garde de tout, propre à notre névrose de petit blanc riche et bien portant ! Manger moins gras, moins sucré, moins salé. Mais à force d'additionner les "moins", vous ne passez plus à table ! Désolé, je suis un adepte de la jouissance. Attention à l'évolution de la restriction. Car alors c'est une société qui se veut impeccable. Il faut qu'on se ressemble tous. Eh bien moi je n'en ai pas envie ! Pour les boissons, idem : la morale à tous les coins de table.... Alors que le vin, dans une certaine quantité, va vous offrir une poésie. La vie, c'est joli, c'est court, et nous sommes d'heureux élus. Alors, il faut se la façonner à sa manière et pas comme notre voisin le voudrait. Je crois que là aussi il nous faut résister. Laissons les gens libres....
Autre névrose actuelle. Comment échapper aux diktats de "l'éducation positive", nouvelle tarte à la crème éducative ? Difficile pour les parents. Encore une notion à la mode. Tyrannique, la bienveillance ? Un "marché" en pleine expansion mes amis. Ne serait-ce pas une illusion de plus ? En plus, l'éducation positive fabrique de la culpabilité, car elle donne le sentiment aux parents qu'ils ne font jamais assez bien. C'est chiant ! Attention à la caricature.... En particulier sur les femmes, les mères ! Parfois, les experts en bonheur sont "gonflants" ne trouvez-vous pas ? A méditer....
"Jouissez de la vie ;
il est beaucoup plus tard que vous ne le pensez..."
Claude Lelouch
Des livres et vous :
"Le vrai lieu de naissance est celui sur lequel on porte un premier regard intelligent sur le monde.
Ma première patrie fut une bibliothèque, tous mes ancêtres sont des livres, mes géniteurs des écrivains..."
Marguerite Yourcenar
"La minute bleue de l'aube" Estelle Fenzy (pendant une année, elle a profité de l'aube pour écrire quelques fulgurances poétiques)
"Les amoureux" Victor Hussenot (traite joliment de la vie à deux, beau livre, touchant, à offrir à l'être aimé. Forcément.)
"Nos saisons intérieures. Mettre de l'ordre dans son coeur" Michael Davide Semeraro
"Le chemin des femmes" Michelle Perrot (pionnière de l'histoire sociale et de l'histoire des femmes)
" Le Petit Bidon et autres textes" Christophe Tarkos (poète essentiel emporté à l'âge de 40 ans)
"Carnets du lent chemin" Joël Vernet (une vie exaltée par la poésie. Entre perceptions éclair et aphorismes consolateurs)
"Relire le relié" Michel Serres (essai bouclé juste avant sa mort. Réflexion foisonnante, intime, sur la foi et la religion)
"La vitamine P" et "La nuit respire" Jean-Pierre Siméon (indispensable vitamine Poésie !)
Musiques :
"Beating Drum" Piers Faccini (une splendeur qui en appelle d 'autres ?...)
"Sonates - Piano solo" Anne Queffélec (quelque chose d'aérien, de rayonnant, qui fournit un remède à toutes les mélancolies)
"Chopin : nocturnes" Bruno Rigutto (profondeur du propos, tendresse, inspiration, il joue à la perfection)
"Pikku, 5-3-2-1" Pikku (voluptueuses harmonies... d'où vient cette voix ?...)
Sites
L'installation de mon ami Thomas en maraîchage bio, à suivre sur la page de La graine de ferme
http://auxoubliees.org (la lecture est toujours une évasion...)
www.frere-antoine.sendra.fr (je peux vous en parler des heures de Frère Antoine, qui fût pour moi, lorsque j'avais 20 ans, un Père spirituel bienvenu...)
"Un droit que bien peu d'intellectuels se soucient de revendiquer,
c'est le droit à l'errance, au vagabondage.
Et pourtant, le vagabondage, c'est l'affranchissement (...)."
Isabelle Eberhardt
L'historien Jean Delumeau, a rejoint le paradis à 96 ans. Lui qui a écrit beaucoup sur le paradis. Il le définissait comme "une situation d'amour éternel" (c'est beau non ?!...). Il était un homme délicieux, simple et gentil. Origines modestes, ça ne trompe pas.... Relisons ses livres. Ses travaux portent sur la "pastorale de la peur", autrement dit sur la culpabilisation. Il était - comme moi - "révolté de l'infériorité dans laquelle les femmes sont tenues". Encore un mec bien.... Salut l'ami !
"Les histoires ce sont les gens, les hommes et les femmes qui les composent, qui les tissent et les tricotent, les maçonnent. Les personnages. Il n'y a pas mieux que les personnages, aussi divers et multiples soient-ils. Les sacrés humains. C'est le ciment de tout ce qui tient debout. Et j'en suis environné, submergé. Ils m'ont donné l'hospitalité. Je la leur rends. Je les regarde, je les entends, je les vois se dépêtrer de toutes sortes de ripailles en essayant de rester dans leurs rails, pas forcément ceux qu'on leur a assignés, des rails à suivre pour ne pas chuter trop vite. Ces personnages, ces gens, femmes et hommes, forcés de vivre trop vite avant de mourir trop vite. Les gens, le coeur des gens, à découvert et bien caché. Les gens qui hurlent et ceux qui se taisent. Sans grande différence, au fond. Je crois." Pierre Pelot, 72 ans, grand voyageur immobile, plus de 200 romans écrits !
Quelques mots que vous pouvez reprendre et envoyer à qui vous voudrez. "Je sais où je vais. Je vais au ciel. J'étais une colombe, avec un boulet de plomb à la patte. Aucun savoir ne peut t'enfermer dans sa cage. Le Livre qui parle de toi, quand je l'ouvre, je vois des papillons s'envoler. Mourir, c'est comme tomber amoureux : on disparaît, et on ne donne plus de nouvelles à personne. Je voudrais avoir pour chacun le soin que l'air a pour les roses. Tu me laves le coeur. Quand je veux te voir, je vais dehors : tu es l'air qui baigne ma tête. Quand je suis heureux, je sais immédiatement que c'est toi. Tu traverses ma vie comme un feu de forêt. Il m'est arrivé dans la vie ce qui n'arrive qu'après la mort : j'ai ouvert les yeux, j'ai vu les visages s'assombrir et ton soleil monter. Il y a des îles de lumière dans le plein jour. Des îles pures, fraîches silencieuses. Immédiates. L'amour seul sait les trouver." in Le Christ aux coquelicots, du délicieux Christian Bobin, dont je ne lasse pas depuis vingt ans.
Je vous souhaite, encore, une belle année 2020, et une belle fête des amoureux, le 14, et tous les jours de l'année, car amoureux vous l'êtes j'en suis sûr !
De ce pas, je vais pétrir notre pain familial, nettoyer les wc, repasser le linge et laver nos vélux !
Jacques
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