dimanche 21 juillet 2019


Dimanche 15 septembre 2019
Groupe de parole-partage (7eme année, ouvert à tout individu)

" Qu'est-ce qui me rend vivant.e ?"

Lieu : chez Jean-Marie - Loctudy
14h30 - 17h00 + goûter


Parler à partir de soi, en disant "JE"; écouter l'autre sans jugement ni conseil, dans un climat de vérité, avec nos paroles qui "sonnent" vraies.
Dire qui JE SUIS véritablement, parler de ma façon de ressentir le monde, ma façon de me l'approprier.
Notre groupe de parole-partage n'est pas un groupe de thérapie. Il s'adresse à celles et ceux qui ont envie d'aller plus loin dans la compréhension d'elles-mêmes et des autres. Chacun.e veille au fait que ce que dit l'autre ne soit pas interprété par les autres, mais simplement écouté dans la confiance mutuelle.
Groupe de 10/12 personnes maxi, goûter commun à 17h00, apporté par chacun.e
Coût : adhésion annuelle à l'association 10€
Toutes les 4/6 semaines, le dimanche après-midi en général, parfois le samedi am.

Quelques "commandements" pour la bonne ambiance de notre groupe :
. Tu écouteras ton prochain comme toi-même
. Tu mèneras sérieusement le thème du jour sans te prendre trop au sérieux
. Tu ne monopoliseras pas la parole, mais tu la feras circuler
. Tu ne chercheras pas à imposer ton point de vue
. Tu ne permettras pas que l'on se moque de l'opinion ou de l'ignorance de quiconque
. Tu faciliteras la prise de parole des timides et tu aideras les bavards à la laisser à d'autres
. Tu feras preuve d'humour quand ce sera nécessaire
. Tu ne craindras pas les temps de silence qui permettent aux autres de réfléchir sereinement
. Tu te délecteras du thème du jour et le savoureras avec les autres
. ....

Co-voiturage de Concarneau, Moëlan s/Mer, Rostrenen, Quimper, Lorient,....
Détails-inscriptions :  02 98 87 46 59 ou mèl EPHATA
Lettre juillet - août 2019


Bonsoir ou Bonjour

"Etre capable de trouver sa joie dans la joie de l'autre,
voilà le secret du bonheur." 
Bernanos


   On est pas des algorithmes ! Ecrivain, éditeur, fondateur du festival Etonnants Voyageurs à Saint-Malo, Michel Le Bris pose un regard renouvelé sur le monde. "Nous sommes plus grands que nous, au sens où chacun de nous est plus grand que lui-même. Simplement, tout est fait dans l'ordinaire des jours pour qu'on n'y pense pas. Y compris de faire passer pour distraction ce qui est essentiel. J'ai eu la chance de faire des rencontres exceptionnelles.  Toute relation humaine est basée sur la découverte.  C'est comme celà que l'on fait société. Nous ne sommes pas des algorithmes. Parmi les grandes illusions meurtrières, il y a cette idée absurde d'une démocratie directe.

   Hugo disait que la foule est bien souvent l'ennemi du peuple. La démocratie directe, c'est le règne de la rumeur, de la dénonciation, du lynchage.... Et je suis effaré par la dégradation du langage. Il cesse d'être une voie de communication pour devenir instrument d'agression, d'insulte, de vulgarité. Nous ne nous aimons plus. Il y avait un vouloir vivre porté par des utopies dans Mai-68. Comme chez les Gilets jaunes, qui ont été asphyxié par les grandes gueules, la spectacularisation, les fake news.... On est dans le grand n'importe quoi. Au fond, c'est une crise spirituelle à laquelle nous sommes confrontés. Savoir qui on est. Trouver un sens à son existence. Cette question, essentielle, reste posée à la société". A bon entendeur....

   "Dans cette période sinistre, l'humour relève plus de la médecine d'urgence que du divertissement", a lancé la délicieuse humoriste Blanche Gardin en recevant mi-mai son second Molière en deux ans. Si vous ne l'avez pas encore entendu, méfiez-vous : c'est du vitriol lucide décapant !

   La marche devrait être remboursée par la Sécurité Sociale, isn't it ? Marcher, c'est se retrouver face à soi-même, prendre le temps de méditer en marchant, et de laisser filer toutes ses pensées. La marche aide à élaguer le superflu pour se reconnecter avec l'essentiel et, ce faisant, à retrouver son centre de gravité, son hara ! En marchant, on fait de la permaculture intérieure !
   Cet été, promenons-nous dans l'émoi....


"Il existe en chacun de nous une irréductible et forclose tanière
que nous ne pouvons qu'entrouvrir à autrui.
Le moi essentiel reste tapi dans le fond de son antre."
Victor Segalen


Des livres et vous
"Le banc du temps qui passe. Méditations cosmiques" Hubert Reeves (Hubert, je l'adore !)
"La Quête de joie" Patrice de La Tour du Pin
"Les illusions magiques" Christophe Kerveven (romantique et sentimental, comme son auteur...)
"Les essences du ciel" Alain Flaud (petite musique de mots simples et universels qui parlent à tous)
"Filles, nuages et papillons" Sandor Weöres (poète adulé dans son pays, premier texte édité à 15 ans, traducteur de Lao-Tseu, Mallarmé, Blake !)
"Late Love. Et si le meilleur était à venir ?" Avivah Wittenberg-Cox (quand l'amour (re)commence à plus de 50 ans...)
"L'amour à l'épreuve du temps" Jean-Paul Mialet (le coeur reste plus jeune qu'on ne le croit...)
"Mais quel visage a ta joie ?" Emmanuel Godo (subtil essai)
"L'exil n'a pas d'ombre" Jeanne Bénameur (explore les raisons pour lesquelles on quitte sa famille, ses mais, sa terre natale)
"Guérir quand c'est impossible" Dr Antoine Moulonguet (mécanismes de l'autoguérison, notre médecin intérieur...)


Sites



Musiques
"Technosensible" Tepr (alias Tanguy Destable, Finistérien techno mais sensible !)
"Earth" Aziliz Manrow (Finistérienne, premier CD plein de maîtrise, mais aussi pétri d'émotion)
"Before We Forgot How to Dream" Soak (touchante Irlandaise, écoutez aussi "Grim Town")
"UFOF" Big Thief (tout en délicatesse, il flotte en apesanteur)
"Thirty" Thomas Enhco (jazz et classique, piano et concerto aux sonorités lumineuses)


"Ma foi à moi, c'est le doute"
 Jean-Pierre Darroussin, acteur

  
   "Si toutes les femmes possédaient les mêmes droits que les hommes, il y aurait, dans la société, moins de violence, plus d'intelligence collective, une meilleure productivité, une meilleure répartition des richesses et une écologie préservée", martèle Nathalie Tomasini, avocate des droits des femmes, qui s'empare d'affaires qui résonnent dans la sphère publique. Même dans le monde du spectacle, l'égalité reste à la porte....

   Une autre femme qui décoiffe : Victoire Tuaillon, qui anime un podcast culotté et instructif, Les couilles sur la table ! Elle a créé la première émission consacrée aux masculinités. En pension chez les bonnes soeurs, elle y découvre la littérature érotique à l'âge de 7 ans. Master sciences-po, elle collabore aux JT de France 2, part en Andalousie élever des chèvres en communauté, puis retrouve La Grande Librairie, Arte Radio, participe à l'aventure du studio de podcasts Binge Audio. Insatiable lectrice, elle a vécu dans une famille chaotique et joyeuse, avec six frères et soeurs de quatre mères différentes !

   Salut à toi ô grand Michel Serres. Philosophe au sourire si doux, l'ami de chaque Français. L'entendre, le lire, le rencontrer, c'était chaque fois une occasion de se prendre pour aussi intelligent et cultivé que lui. Et positif ! Pensée limpide et joyeuse sur un monde trop complexe. Il avait l'allure d'un philosophe de plein air....Tu nous manques déjà.

   Cher.es amis.es, cet été il vaut mieux creuser que "criser" : choisis la vie, réalise qui tu es, avance en eau profonde, écoute ta petite voix, be happy,.... Soyez comme les Inuits : des méditants contemplatifs !
   Deux beaux RV en Morbihan cet été, en pièce jointe, pour réaliser tout celà.
   Bel été,
   Jacques