mardi 17 mai 2022

 

30 septembre - 09 octobre 2022

Session - retraite

"Propos sur le bonheur"

Hameau des Damias (Drôme sud)

www.lesdamias.com

(vacances Toussaint, même lieu, séjour "repos zen cool")

 Lettre mai - 123eme -

Bonjour, Bonsoir

"Aucune pensée n'est immunisée
contre les risques de la communication."
Theodor Adorno


   Vous connaissez la chanson "Le travail, c'est la santé... rien faire c'est la conserver...". Travailler moins et vivre mieux, c'est un choix à assumer. Gagner moins mais consommer et vivre différemment. Quelques peurs à dépasser pour se lancer à temps partiel : la peur d'être jugé par ses collègues, la peur de devenir fainéant, la peur du vide, la peur de manquer. On vit dans une culture du présentéisme entretenue par les managers dans l'idée qu'un bon entrepreneur doit forcément bosser quatre-vingts heures. On devrait lâcher le perfectionnisme. Savoir prioriser et dire "non" parfois. Il faut accepter le fait d'être en décalage par rapport à ceux qui triment. 

   Du coup on a du temps pour faire de ses mains, bricoler, jardiner, faire son pain, regagner en autonomie. On a le temps d'apprendre à faire soi-même. Travailler évite de réfléchir à soi et au monde. En faire moins permet et implique de prendre le temps de penser et de s'écouter. De se demander : Comment je me sens ? Qu'est-ce qui est important pour moi ? Qu'est-ce que je sacrifie pour mon boulot ? Un choix qui nécessite de revoir son rapport à l'argent : de combien j'ai besoin pour être bien ? !
   Perso, depuis que j'ai plus de temps et moins d'argent, je m'engage dans des projets collectifs, des réseaux de partage, d'échanges. Je retrouve une communauté. J'ai un grand potager, je fais le pain familial, les courses, la lessive, la vaisselle, etc. Je contemple, ne fais rien, lit beaucoup, me nourris de musique, profite des amis, apprécie le présent, prend le temps de savourer le temps qui passe, écoute et regarde la nature qui vit.... Et vous, qu'en dîtes-vous ?

   Une autre information est possible. De la responsabilité des médias "officiels" dans la désinformation collective, l'abêtissement général, le détournement de la réalité par rapport à sa diversité, souvent plus subtile et plurielle que ce qu'il en est dit à la télévision par exemple. Il devient urgent de sortir de notre entre-soi. Les médias de niche estampillés "engagés" comme Basta, Reporterre, le Bondy Blog ou StreetPress n'ont pas beaucoup d'argent mais ont un vrai lectorat, une vraie communauté. C'est bien la preuve qu'une autre information est possible. Raconter le réel dans sa pluralité, c'est fondamental pour la démocratie. Cessons d'être des moutons !

   La Joie, vous connaissez bien sûr. Cette émotion qui dilate notre coeur. "Dans la joie, tout est plus large parce que je m'élargis et je m'élargis parce que le monde s'ouvre davantage." nous dit Jean-Louis Chrétien. La joie entraîne une véritable "crue de l'espace et de l'existence". Elle modifie la perception de notre propre corps (quand on fait l'amour par exemple, ou lors d'un concert magnifique,...). On devient plus grand que le monde, on est un océan, une immensité astrale - on déborde de joie, comme on dit ! Notre respiration se fait plus ample, notre corps se redresse et vibre de mobilité. Nous sommes plus vifs dans un vaste espace. La joie nous dilate. Comment nous contaminer les uns les autres de ferveur et de vie ? Merci pour vos réponses.

   Autre urgence : comment en finir avec la violence qui est en nous, reflet de la violence collective ? Comment mener le combat contre le mal en soi ? Tout le monde est ok pour que cessent les guerres, alors qu'est-ce qu'on fait individuellement pour arrêter le massacre ? Je laisse la parole à Maryline Le Rigoleur, son courriel dans mon quotidien : "Est-ce parce que cette violence est en chacun de nous, que nous la justifions, que nous la condamnons, évitant ainsi un véritable face-à-face qui, seul, nous permettrait une compréhension profonde de son mécanisme, que nous nous résignons à nos conflits qui se répètent inéluctablement ?
   Qu'avons-nous peur de comprendre sur nous-mêmes qui nous fasse préférer notre propre destruction à la vérité de ce que nous sommes ? La fin d'une guerre n'est pas la paix... Tant que nous n'aurons pas éliminé définitivement, radicalement, par une compréhension lucide, la violence qui est en chacun de nous, la guerre sera sans fin."

   Les paroles belliqueuses et xénophobes de La Marseillaise reflètent très mal notre devise républicaine. La version chantée par Graeme Allwright serait plus appropriée pour notre siècle !
   Je vous l'ai déjà dit et répété : le prédateur de l'homme, c'est lui-même. Qu'est-ce que je fais pour canaliser la violence qui est en moi ? Du développement personnel, de la thérapie ?... En un mot, je soigne la partie blessée qui est en moi. Et vous, comment faîtes-vous ?


"Le concept de "vérité", compris comme dépendant de faits qui dépassent largement le contrôle humain,
a été l'une des voies par lesquelles la philosophie a, jusqu'ici, inculqué la dose nécessaire d'humilité."
Bertrand Russell

Livres qui nous délivrent
"L'événement sera notre maître intérieur" JM Domenach
"Lettres de sagesse et d'amour" Daniel Maurin (dcd trop jeune lui aussi)
"Comme un chant d'oiseau" Anthony De Mello (disparu à 55 ans)
"La Joie du réel" Soeur Catherine (la divine auteure de Récits d'une ermite de montagne)
"Soif" Amélie Nothomb (surprenante Amélie !)

Sites
villagesaintjoseph.org (en 22, font un boulot humain hors normes...)
www.sufiheritage.com (mes amis soufis)
vasectomie.net (place aux hommes !)
www.cettefamille.com (une alternative aux Ehpad)

Musiques
"Light in The Box" Julien Alour (un Quimpérois cocorico ! Un air frais sur le jazz, un régal)
"Septem Verba & Membra Jesu Nostri" Ensemble Correspondances / Sébastien Daucé (éloge de la douceur)
"Soul for the heart" Joe Barr et Breezy Rodio (de l'amour, toujours de l'amour pour un grand, très grand moment de soul-blues)
"Solo Bach - Abel" Lucile Boulanger (l'éloquence de sa viole de gambe déploie une expressivité inouïe)
"Breathe" Nicolas Folmer (souffle de jazz, ce disque nous donnera de l'énergie, de la bonne humeur)


"Il est difficile de dire la vérité,
car il n'y en a qu'une, mais elle est vivante,
et a par conséquent un visage changeant."
Franz Kafka


   Depuis l'arrivée de la pandémie, j'ai remarqué que nous sommes tous pris dans des impulsions intérieures où règne le culte du ressenti subjectif. Il est donc urgent, utile, de travailler la question de la "voix de notre conscience", à laquelle se sont référés Socrate, Jésus, Rousseau, Victor Hugo,... C'est la source où puiser !
   Pratiquons la liberté du regard. Ne soyons plus enchaînés par des idées toutes faîtes, par des plis mentaux (souvent d'ordre affectif) qui rendent notre vision étriquée. Où sont la vigueur et la rigueur de l'esprit ? Il faut savoir rester en interrogation. Peut-être faut-il écouter parfois le sentiment d'étrangeté que la vie dépose en nous. Comme si on s'était trompé de planète... Devenir capable de prendre position par soi-même, de discerner ce qui est création de ce qui est imitation, c'est renaître.

   Chacun de nous est une presqu'île. Nous avons tous à comprendre une chose toute simple : chacun de nous est une partie de l'univers et le tout compte plus que la partie. Il est normal que chacun pense à son épanouissement personnel, pourtant nous devrions préférer le destin du monde. Il est bon de considérer la totalité plus que soi-même.
   Lâcher-prise ne veut pas dire cesser de lutter. C'est se décrisper, lutter dans la détente. C'est trouver la paix (et je ne suis toujours pas, à 64 ans, "en paix"...). Toute l'humanité est notre famille. Tous ceux qui sont en état de vraie recherche spirituelle nous accompagnent. Nous ne comprenons pas tout, nous ne comprenons même presque rien. Il faut avoir senti cela pour s'établir dans la vérité. Alors on est moins étonné, moins meurtri....

   "Ce qui caractérise l'univers est d'être en devenir, mouvant, aléatoire, contradictoire, mais aussi créateur sans cesse de nouveauté. Nous sommes donc immergés, irrigués et traversés par cette réalité déconcertante nous plongeant dans l'incertitude fondamentale." nous dit Daniel Rosé
   Nos certitudes ne servent que notre besoin de sécurité, et notre petit confort. Haro sur la sécurité et le confort de nos certitudes ! Place à la dynamique du provisoire...
   Ne nous laissons pas intellectuellement séduire par le "négatif", véhiculé par les médias, réseaux sociaux et... nos voisins, familles, relations. Sortons de notre zone de confort, c'est le nouveau mantra actuel !
   Halte à la frivolité matérialiste et consumériste ambiante qui détruit, lentement mais sûrement, toute vie intérieure. Libérons notre "fond de bonté", cher à Paul Ricoeur.

   Féconde incertitude qui nous habite en ce temps que l'on vit, car les questions sans réponses sont la marque de la grandeur de l'humain.
   "Si le printemps ne fleurit pas en vous, il n'y a pas de printemps" nous rappelle Angélus Silésius.
   Et le philosophe Alain, que j'ai découvert à l'adolescence : "Le pessimisme est d'humeur et l'optimisme est de volonté." A méditer...
   Au fond, la vie est un cirque, une comédie, une tragédie à l'intérieur de laquelle on s'agite.
   Bises fleuries de printemps chaud,
   Jacques

PS : un peu d'humour dans ce monde de brutes. Lu dans mon quotidien : "Alors que je plie ma troisième brassée de linge, j'envisage de devenir nudiste. Puis je me rappelle de quoi j'ai l'air nu, et je continue à plier !"

 Lettre avril - 122eme -

Bonjour, Bonsoir


"C'est au cœur de l'hiver que j'ai découvert
que j'avais en moi un invincible printemps."
Albert CAMUS


   Des élections "chaud devant". Une présidentielle dans tous les sens. Le grand danger de nos peurs actuelles, toutes légitimes qu'elles soient, serait de sacrifier l'avenir au présent. Douze candidats. Douze apôtres. Où est le Maître ? A l'intérieur de chacun d'entre nous, camarades ! Votez qui vous voulez, mais votez, nom de zeus. D'autres peuples nous envient notre démocratie, alors ne jouez pas aux désenchantés qui n'en ont "rien à foutre" parce qu'ils en ont les moyens....

   Perso, celui qui me fait "kiffer" comme disent nos jeunes, c'est Jean Lassalle. Le gars de la terre, souriant, bon vivant, qui en a vu des vertes et des pas mûres en politique. Il a peu de chance de gagner dans notre pays d'intellos. Tous les petits candidats disent "vrai", mais n'ont aucun espoir de l'emporter, le "peuple" est trop embué. Au premier tour, je vais donc voter bien sûr. Non pas de manière affective, ni pour les beaux yeux d'un.e candidat.e, ou pour un courant que j'apprécie parce qu'ils sont tous à la ramasse. Donc, je vais faire dans l'urgence de la situation, pour éviter le duel de 2017 : Macron - Le Pen. Je vais donc voter - sans état d'âme - au premier tour pour le/la candidat.e donné.e en troisième position par les médias-sondages. Je verrais pour le second.

   Je continue - malgré tout - à prôner un anarchisme "d'éveil". Il signifie que les réponses ne peuvent plus venir d'un renforcement du pouvoir et de l'autorité, mais de nouvelles initiatives collectives d'autogestion et d'auto-organisation. Tous les grands mouvements sociaux nés ces dernières années refusent la verticalité. Associer systématiquement l'anarchisme à la violence est une façon de ne pas le penser. "L'anarchie, c'est l'ordre sans le pouvoir" disait Proudhon. Idée profonde que l'on retrouve dans l'éthique de Lévinas : être responsable, c'est répondre de soi. Pour aller plus loin, lisez Catherine Malabou.
   Rappelons que l'histoire n'est jamais écrite d'avance, qu'elle suscite et ménage toujours des surprises...

   Vous avez entendu parler du karma. Ou loi de causalité. Karma individuel ou/et collectif. Ce qui se passe pour l'Ukraine est inclus dans notre karma français. Lu dans mon quotidien "La France a équipé l'armée russe. Selon Disclose, Thales et Safran ont fourni, entre 2015 et 2020, des caméras pour les tanks, avions et hélicoptères russes. Pour 152 millions d'euros." Cherchez l'erreur.... La vente d'armes françaises à travers le monde, et ce depuis très longtemps, nous entraîne, vous et moi, dans un karma collectif qui nous dépasse. Je rappelle quand même que la France est le 3eme exportateur mondial d'armement. Aïe aïe aïe, le retour de bâton va être douloureux mes amis....

   Un peu d'humour dans ce monde de brutes, pioché dans mon quotidien. "Ça y est, mon salaire est hybride ! La moitié passe en essence et l'autre en électricité !", "Cela fait deux mois que la courbe des prix de l'essence se prend pour la courbe des cas de Covid. Y'a vraiment rien qui va cette année.", "Bientôt le litre d'apéro coûtera moins cher qu'un litre de carburant... Ça y est, on a la réponse à Boire ou conduire, il faut choisir !""Je suis en train de remplir des bidons d'essence. Je commence les cadeaux de Noël tôt cette année."

   Philosophie de la promenade intérieure. Incroyable le nombre croissant d'individus qui souhaitent se mettre à l'écoute de leur voix intérieure en ces temps troubles, de changement, d'effondrement disent certains. Rappelons-nous que s'ouvrir à l'écoute de la voix de l'Esprit demande une attention du cœur, favorisée par le silence et la capacité à faire le vide, qui exigent donc une certaine ascèse. Il y faut également de la lucidité, l'acceptation de soi quant à nos ombres et lumières, le repentir, la volonté de mettre de l'ordre dans notre vie. Le but étant de réacquérir la liberté intérieure pour faire des choix uniquement guidés par l'Esprit... saint !
   Autrement dit mes amis, y'a du boulot ! Et ça ne s'acquière pas en quelques stages de développement spirituel. C'est le souci d'une vie, la nôtre, puisque nous nous sommes (ré)incarnés pour "ça".

   Pourquoi les contemplatifs - comme vous et moi - se retirent régulièrement du monde pour vivre à l'écart de l'agitation ? "Plus l'âme se dégage, plus elle se sent libre et plus elle est apte à atteindre son Créateur et disposée à accueillir les grâces de la vie. C'est l'amour du silence qui pousse le contemplatif à prendre un temps de recul. Ce silence lui permet d'être seul avec le Seul !" Frère Edmond Amos Zongo

"C'est par la poésie que je dis les choses les plus fortes.
Avec elle, je n'ai pas besoin d'argumenter.
Le "je" de la poésie est un humain qui s'adresse à un autre être humain.
Pour un simple échange, pas pour une bagarre."
Tanella Boni, philosophe Ivoirienne


"Il existe une voix qui n'utilise pas de mots ; 
Écoute !"
Rumi


Des livres et vous
"Petite déclaration d'amour aux anges, nos compagnons de route" Gaële de La Brosse
"Par ici la monnaie ! Petite métaphysique du fric" Paul Clavier, enseignant-chercheur en philosophie
"L'après croyance", "Le doute et l'absolu" Olivier Rabut (riche de finesse psychologique et de sensibilité humaine)
"L'expérience de l'incomplétude" Thierry Magnin
"Le courage d'être" Paul Tillich

Sites
www.emmanuel-sos-adoption.fr (si vous le pouvez, aidez-les, merci. Les fondateurs ont raconté leur histoire époustouflante dans Comme un oiseau dans ta main)
www.oetopia.fr (en Bretagne)
www.irvin.fr (idem)

Musiques
"Mozart & Contemporaries" Vikingur Olafsson (captivant voyage mozartien aux sonorités fascinantes)
"L'art de la fugue, de Jean-Sébastien Bach" Eric Vidonne (un enchantement...)
"Idantitâ" Florian Favre (notes aériennes, on dirait une transposition d'un paysage où rêver à son aise...)
"West" Vincent Courtois (sublime album solo de violoncelle jazz protéiforme. Mais aussi "Firebirds", beauté romantique...)
"Dawn FM" The Weeknd (tourbillon musical, à la fois planant et euphorisant)


"La peur est une bête sauvage qui détruit la paix
et bloque notre capacité à donner ou à recevoir de l'amour."
Laurence Freeman


   Petit conseil d'ami aux pseudo-thérapeutes, enseignants spirituels de tous poils, tous ceux qui veulent "aider" les autres, les "guérir", leur apporter la "bonne parole" : les maîtres de l'Inde disent qu'il faut passer dix ans dans la solitude totale avant de pouvoir prétendre enseigner autrui. A méditer....

   Tous les hommes désirent la paix mais il y en a peu qui désirent les choses qui conduisent à la paix. Le seul progrès authentique est dans l'humilité et vers plus d'humilité. Dans la vie, le grand problème est de se débarrasser de soi. Il est préférable de rester silencieux et d'être, que de parler et de n'être pas. Il est bien d'enseigner si l'on fait ce que l'on dit. "Sachez-le, il en est de nos vies comme des oignons : à trop les éplucher, on finit toujours par pleurer !" François de Sales

   A vrai dire, qu'est-ce que changer ? Cette question s'est posée à toutes les intelligences. Elle se pose à chacun de nous dans son "troisième âge", lorsqu'on s'aperçoit qu'on a changé bien des fois et que c'est un même moi qui est demeuré. Et vous, qu'en pensez-vous ?
   "Vous ne savez pas ce qui arrivera demain ! Car, qu'est-ce que votre vie ? 
Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît." 
Epître de Jacques
   La procédure originale de la foi pose à plus d'un d'entre nous une difficulté initiale que notre raison n'aide pas à surmonter : elle demande en effet d'aimer pour connaitre, alors que beaucoup d'entre nous entendent connaître avant d'aimer, même lorsque nous faisons le contraire quand nous tombons amoureux ! A méditer camarades...

   "Ce qu'on sait de quelqu'un empêche de le connaître. Très peu de vraies paroles s'échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Ce n'est pas nécessaire de croire en Dieu pour être vivifié par son souffle. La sainteté c'est la joie. Elle est le fond de tout. Dire de quelqu'un qu'il est saint c'est simplement dire qu'il s'est révélé, par sa vie, un merveilleux conducteur de joie.
   Trois mots donnent la fièvre. Trois mots vous clouent au lit : changer de vie. Cela c'est le but. Il est clair, simple. Le chemin qui mène au but, on ne le voit pas. La maladie, c'est l'absence de chemin, l'incertitude des voies. On n'est pas devant une question, on est à l'intérieur. On est soi-même la question.
   La croissance de l'esprit est à l'inverse de la croissance de la chair. Le corps grandit en prenant de la taille. L'esprit grandit en perdant de la hauteur. Rien ne peut être connu du Très-Haut sinon par le Très-Bas...." Christian Bobin

A l'heure des choix politiques, j'ai pris le parti philosophique de me laisser bercer par la joie et l'océan !
Le Covid, meilleur ennemi des relations sociales. L'épidémie a renforcé l'homophilie - tendance à fréquenter principalement des gens qui nous ressemblent - ce qui a accentué un manque de diversité dans nos relations. N'ayons plus peur : embrassons-nous, étreignons-nous, ouvrons-nous (ephata !).
Aimons - nous les uns les autres ! (pas très vendeur, ça, comme slogan politique !)

Bises de printemps... et... N'oubliez pas de voter !
Plaquette jointe du séminaire Advenir en Pays de Loire les 27 avril - 1er mai : "Aller à son Essentiel, Donner sens à sa vie".
Amitiés à tous les "zèbres" de France et de Navarre !
Jacques